La session 2025 du Baccalauréat de l’enseignement général au Cameroun s’est déroulée dans un climat empreint de sérieux, d’innovation et de vigilance administrative. Plus de 130 000 candidats ont été évalués dans les dix régions du pays, témoignant de l’engagement continu de la jeunesse vers l’excellence académique, malgré les défis structurels de l’éducation nationale.
Cette année, les autorités ont mis un accent particulier sur la sécurisation du processus, depuis la conception des sujets jusqu’à la surveillance des centres. Le renforcement du dispositif de lutte contre la fraude a été une priorité : anonymisation des copies, contrôle renforcé à l’entrée des salles, usage systématique de scellés sécurisés pour les enveloppes d’épreuves. Des agents du ministère ont également été déployés dans les régions sensibles afin de veiller à la transparence.
En termes d’innovation, le ministère a expérimenté pour la première fois dans certains centres pilotes un système de correction numérique partielle, facilitant la traçabilité et la centralisation des résultats. Ce projet pilote, mené en partenariat avec le ministère du Numérique, vise à moderniser le traitement des examens et à en améliorer la fiabilité.
Sur le plan pédagogique, de nombreux candidats ont salué la qualité des épreuves, jugées équilibrées, bien que légèrement plus exigeantes que les années précédentes, notamment en sciences expérimentales et en philosophie. Cette exigence accrue traduit la volonté des autorités éducatives de rehausser le niveau du Baccalauréat camerounais dans un contexte régional de compétition académique.
Les résultats, attendus pour la deuxième semaine d’août 2025, seront disponibles à la fois dans les centres d’examen et via la plateforme officielle du MINESEC. À travers cette édition, les pouvoirs publics réaffirment leur volonté de faire du Baccalauréat un diplôme de référence, basé sur le mérite, la rigueur et la transparence.
